C’est une belle couleur pour un premier roman

Roman jour bleu
Premier roman - Jour bleu : Date d'arrivée au monde : 9 juin 2021

Jour bleu, un premier roman, une histoire :  

Il y a deux ans, j’ai assisté à un atelier d’écriture à l’école Les Mots à Paris et je me souviens du jour où le support de travail était une photo en noir et blanc, une main qui s’agitait sur un quai de gare. Ce soir-là, j’ai lu mon texte à voix haute et je me souviens du silence. Le grand silence dans lequel tout peut s’inscrire. Aux personnes présentes, je dois certainement quelque chose. En rentrant chez moi, à pied, j’ai décidé de ce texte-là et surtout j’ai décidé d’aller au bout. Je n’écrivais jusqu’à présent que des microfictions dont le destin était de finir planquées au fond de mes tiroirs. La dimension nouvelle apportée par le partage du texte à ce groupe de lecteurs rendait l’aventure plus que stimulante.Bien-sûr il y aura des risques, mais j’aime ça aussi, ça ne serait pas pareil sinon.
Atelier Ecriture Nantes

Je me suis confinée des mois. Bien avant que cela soit obligatoire. 

J’ai rédigé une première version, en imaginant différentes situations de séparations dans des gares, ces moments chargés d’un trop plein d’émotions qui se terminent le plus souvent en un silence plat, car on pense beaucoup mais on ne dit rien. On ne sait pas faire. Avec le temps cela devient un manque, un regret, enfin un désir, qui peut se traduire en mots. Ces écrits ne sont que des tentatives pour se rattraper. 

Une invitation à oser « dire »

Voilà bien le propos auquel je pourrais consacrer ma vie.

Je mentirais si je n’avouais pas qu’une part des évènements retranscrits était autobiographique, alors j’ai fait une histoire de mes histoires, j’ai supprimé des scènes, mêlé la fiction à l’expérience pour tenter de rendre le réel plus vraisemblable, susciter l’attention, l’empathie, partager des émotions…quoi de plus essentiel au fond ?

J’ai bu aussi beaucoup de thé et réduit en miettes des dizaines de plaquettes de chocolat noir.

Jour Bleu

Résumé du roman :

Une femme a rendez-vous avec un homme en gare de Lyon. Du moins, c’est ce qu’elle croit. Cela fait trois mois qu’ils se sont rencontrés. Trois mois au cours desquels ils ne se sont pas vus. Elle a décidé de venir très en avance, de prendre ce temps de l’attente, assise au café. Le hall de la gare revêt l’allure d’une salle de spectacle, d’une pièce de théâtre où chaque personnage qu’elle croise la renvoie à ses propres souvenirs, aux moments clefs de la trajectoire qui l’a menée jusqu’ici et qui a façonné le décor de sa vie. 

« Dans ce premier roman, Aurélia Ringard décrit avec minutie une poignée d’heures de la vie d’une femme, dans un huis clos magistral, époustouflant de maîtrise et de mélancolie. « 

Le récit se présente sous la forme d’un collier de fragments décrivant l’attente amoureuse avec des allers-retours permanents entre un passé revisité et un présent provisoire

La rencontre est bien cette aventure par laquelle l’individu sort de lui-même pour revenir, plus justement, à lui. L’absence, l’angoisse, l’interrogation sur les origines, l’incertitude sur l’ « à venir » sont autant de variations traversées que de scènes à décrire.

 

Ce texte fait aussi le récit d’allers-retours en train, ceux des enfants de divorcés, les premiers dans les années 90, puis ceux d’une jeunesse nomade, avec ses multiples voyages qui façonnent une identité et mènent à une vie adulte où la sincérité jaillit.

 

Enfin, c’est un récit sur le pouvoir des mots et les vertus salvatrices de la littérature.

Frison-Roche Belles-lettres est une marque qui propose des ouvrages d’une délicatesse et d’une force littéraire toutes bouleversantes. 

Chaque titre met à l’honneur des écrivain-e-s proposant une littérature ambitieuse mais toujours grand public, à destination d’un lectorat curieux en recherche de pépites.

Tous les titres sont imprimés en France.