A propos

Les Mots à la Nantaise sont des ateliers d’écriture, des espaces de pensée, des usines de fabrique à histoires, vectrices de rencontres humaines et littéraires.

C’est aussi le berceau de récits inspirés et inspirants, un territoire d’exploration sans cesse renouvelé de création, un lieu de travail du langage, un lieu où questionner notre rapport au monde, un lieu où prendre place.

A chaque atelier, une émotion singulière se partage, s’interroge. Vous serez surpris.e de la diversité de formes et de tons qui apparaît à la faveur d’une même proposition d’écriture, et c’est cette richesse qui participe, d’atelier en atelier, à développer un espace pour la pensée et un imaginaire de la liberté.

Photo-aurelia

J’organise et anime des ateliers d’écriture, seule ou en duo avec un artiste ou partenaire, pour tous et avec tous, petits et grands, habitués ou novices, timides ou extravertis, car je crois fermement aux vertus de la création, ainsi qu’à celles du collectif pour faire naître des vocations individuelles.  Je suis au service de celles et ceux qui n’osent pas encore revendiquer le droit d’écrire, par timidité personnelle ou sociale. L’écriture, comme la parole, est à tout le monde. Quand on parvient à mettre des mots sur les choses, tout devient possible. Il y a une jubilation certaine dans la création, et une nécessité à dire. 

Au cœur des mes ateliers, j’accorde une place importante à chaque participant(e)s. Les propositions d’écriture et les dispositifs mis en place sont adaptés au cas par cas, selon les besoins, les envies, les ambitions. Et par les retours, je cherche, devant chaque texte, à proposer des développements, à en faire foisonner les potentialités et faire émerger les singularités.

Ecrire s’apprend. J’ai à cœur de partager des outils pour que vous puissiez vous emparer de vos histoires.  S’affirmer en écriture, c’est prendre place. Prendre voix. Prendre corps. Et par le partage ensuite, c’est permettre à d’autres de le faire, de se révéler. Il y a mille et une bonnes raisons d’écrire et le monde a besoin de cela : de mises en mots d’utopies et de passions, de témoignages et de réflexions, de divertissement et d’émotions.

Qu’avons-nous à préserver ? Qu’avons-nous à léguer ?

Ces ateliers sont vos espaces de pensées.

Aurélia.

Les ateliers d’écriture sont un des rares lieux fondés sur le don et le partage, dons et partages qui nous enrichissent, un lieu où l’expression est libre et vécue comme une expérience intime et partagée, portée collectivement sans enjeux et sans jugement, dans la simple nécessité de retrouver l’amour du langage, nommer ce qui ne se dit pas, donner corps à son imagination, offrir un espace de dialogue et de réflexion, mettre en récits nos histoires.

Avec une expérience d’une dizaine d’années de pratique d’ateliers d’écriture (notamment à l’école Les Mots, à la Maison de l’écriture et à l’ALEPH), je me suis formée à des techniques d’animation de groupes pour de l’écriture créative et littéraire au CREPS de Nantes, à l’écriture thérapeutique auprès de Nayla Chidiac, et à la médecine narrative à l’université de Cergy-Paris.

Mon premier roman Jour Bleu est paru aux Editions Frison-Roche Belles-Lettres en juin 2021, un huis-clos intimiste et poétique décrivant avec minutie une poignée d’heures de la vie d’une femme, un voyage immobile entre mémoire et espoir. Mon second roman est à paraître.

J’anime des ateliers et des stages d’écriture partout en France auprès de publics variés (adultes, adolescents, patients hospitalisés, soignants, entreprises, associations, médiathèques, facultés, centres sociaux) et accompagne amateurs et professionnels dans la mise en forme de leurs récits. Ces projets sont guidés par une philosophie commune : offrir à toutes et à tous un espace de confiance et de liberté, d’expérimentation et d’approfondissement, pour mettre en lumière des textes singuliers qui révèlent et unissent.

Penser,

       Ecrire,

              Agir

Avant de me consacrer à ma passion de l’écriture, j’ai passé une dizaine d’années au sein de l’industrie pharmaceutique. A Washington, en même temps que Barack Obama. Un bureau à la mission économique de l’Ambassade de France, en santé publique. Puis une longue expérience dans le conseil et la prestation de services pour les laboratoires et les institutions de santé. J’habitais à Paris. Je jonglais avec des termes barbares, communication, management, business development. Des tableaux Excel, des powerpoints, des propositions stratégiques et des bilans. 

Je suis passée par la case communément appelée « reconversion ». « Réalignement »serait plus juste. Et je sais ce que cela implique de réflexions, de nuits blanches, de remise en question, de cassures de chaînes et de maillons, d’audace et de courage, c’est une jolie vertu le courage, de confiance aussi, la clé de tout, qui s’acquiert pas à pas. 

Il faut déserter les modèles, fuir leurs pièges, leurs barbelés invisibles. L’important, c’est d’avoir de l’air, alors tout peut commencer. 

On ne change pas juste pour le plaisir. On change pour durer. On change parce que quelque chose ne va pas, c’est peut-être insignifiant au départ mais cela grandit et devient irrémédiablement envahissant et c’est tout notre équilibre qui s’en trouve menacé. Alors on invente son propre chemin, son activité, son rythme, pour durer. Pour éviter toute forme de renoncement. De dépression blanche. Qui est l’ennemi de ce qui vibre, de ce qui reste vivant. La vie est, par essence, mouvement perpétuel, et la fidélité à soi implique, au gré des vents, petits ou grands changements. 

Les reconnaître, les accueillir, les suivre, s’apprend.